Syndromes du cancer familial

Certaines affections sont liées à une hausse du risque de cancer attribuable à une mutation génétique héréditaire. Ces affections portent le nom de syndromes du cancer familial ou de syndromes du cancer héréditaire. La plupart des syndromes du cancer familial sont rares. Ils peuvent causer le cancer tant chez l’enfant que chez l’adulte, mais ils affectent habituellement les personnes à un plus jeune âge que la normale.

Ce ne sont pas toutes les personnes atteintes d’un syndrome du cancer héréditaire qui auront le cancer. Toutefois, les personnes qui se savent atteintes d’un syndrome du cancer familial et qui présentent un risque accru de cancer peuvent choisir de subir un dépistage pour certains types de cancer ou de recevoir un traitement préventif, comme une chirurgie prophylactique.

Qui présente des risques?

Toute personne qui se préoccupe du fait d’avoir un syndrome du cancer héréditaire dans sa famille devrait parler avec son médecin afin de savoir si elle doit rencontrer un conseiller génétique. Le conseiller génétique rencontre les patients et leurs familles chez qui on soupçonne la présence d’un syndrome du cancer familial, et il peut les aider à déterminer qui présente des risques et qui devrait subir des tests. Le conseiller génétique s’occupe aussi de prendre des arrangements pour les tests, si ceux-ci sont recommandés.

Il existe plus de 30 syndromes du cancer familial attribuables à une mutation dans différents gènes, mais ces syndromes sont rares. On pourrait soupçonner leur présence :

  • dans les familles chez qui il semble y avoir des cas de cancer plus souvent que ce à quoi on s'attend par hasard;
  • quand le cancer apparaît à un jeune âge;
  • quand on détecte certains sous-types de cancer;
  • quand on observe une grappe de cas de certains cancers (cas de cancer du sein, de l’ovaire et de la prostate dans une famille);
  • quand une personne a reçu un diagnostic de plus d’un type de cancer.

Les personnes de certaines origines, comme celles issues de familles juives ashkénazes, présentent aussi des taux plus élevés de syndromes du cancer familial.

Comment les syndromes du cancer familial peuvent-il se transmettre héréditairement?

La plupart des syndromes du cancer familial sont transmis héréditairement selon un mode de transmission qu’on appelle autosomique dominant. Nous possédons tous 2 exemplaires de chaque gène – 1 de notre mère et 1 de notre père. Chez les personnes affectées par une maladie à transmission autosomique dominante, avoir une mutation dans 1 exemplaire d’un gène est suffisant pour accroître le risque d’être un jour atteintes du cancer. Dans un tel cas, le risque que leurs enfants aient le syndrome est de 50 % (1 chance sur 2). Par contre, certains syndromes du cancer familial sont transmis héréditairement selon un mode de transmission autosomique récessif. Cela signifie qu’une personne doit présenter une mutation dans les deux exemplaires du gène pour que son risque de cancer augmente. Dans un tel cas, les deux parents doivent transmettre le gène muté à leur enfant.

Il existe également des syndromes du cancer familial qui apparaissent en raison d’une mutation génétique sur le chromosome sexuel X, soit le chromosome qui détermine le sexe de la personne. On appelle ce mode de transmission l’hérédité liée à l’X.

On trouve ci-dessous certains exemples de syndromes du cancer familial.

Ataxie-télangiectasie

L'ataxie-télangiectasie affecte le système nerveux, le système immunitaire et d'autres systèmes et appareils du corps. Elle peut causer une perte d’équilibre, une mauvaise coordination (ataxie), des infections fréquentes, une rougeur des yeux (causée par la dilatation des vaisseaux sanguins) et des mouvements anormaux des yeux. L’ataxie-télangiectasie fait augmenter le risque de leucémie, de lymphome et de cancer du sein. Elle est causée par une mutation du gène ATM, un gène qui répare habituellement les dommages à l’ADN.

Contrairement à la plupart des types de syndromes du cancer familial, l’ataxie-télangiectasie est transmise selon un mode autosomique récessif. Cela signifie qu’une mutation aux deux exemplaires d’un gène est nécessaire pour que la maladie apparaisse. Toutefois, les personnes qui ne présentent qu’une seule mutation (appelées personnes porteuses) courent un risque accru d’être atteintes du cancer du sein.

Nævomatose basocellulaire

La nævomatose basocellulaire est aussi appelée syndrome de Gorlin ou carcinomatose basocellulaire. Ce syndrome est habituellement causé par une mutation du gène PTCH1, qui est un gène suppresseur de tumeur. Ce syndrome cause différents problèmes à la peau, aux yeux, au système nerveux, aux glandes endocrines et à la mâchoire. Les personnes affectées peuvent aussi avoir une tête plus grosse que la moyenne (macrocéphalie). La nævomatose basocellulaire accroît le risque de cancer de la peau autre que le mélanome, de cancer du cerveau et de la moelle épinière et de sarcome des tissus mous.

Syndrome de Beckwith-Wiedemann

Le syndrome de Beckwith-Wiedemann se caractérise par une croissance corporelle plus grande que la normale ou inégale (asymétrique) au cours du développement de l’enfant et durant son enfance. Les nouveau-nés peuvent présenter une hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang). Les enfants atteints du syndrome de Beckwith-Wiedemann ont un risque accru d’être atteints d’une tumeur de Wilms (un type de cancer du rein qui affecte les enfants), d’un hépatoblastome (un type rare de cancer du foie qui affecte les enfants), d’un neuroblastome, d’un rhabdomyosarcome et du cancer de la glande surrénale.

Syndrome de Bloom

Le syndrome de Bloom est causé par une mutation du gène BLM qui change la façon dont les chromosomes interagissent les uns avec les autres. Les personnes atteintes du syndrome de Bloom sont habituellement de plus petite taille que la moyenne, ont une voix plus aiguë et ont des éruptions cutanées plus facilement (en particulier sur le nez et les joues) après avoir été exposées au soleil. Le syndrome de Bloom accroît le risque de leucémie aiguë, de lymphome, de cancer du sein, de cancer du côlon, de cancer des os et de la tumeur de Wilms.

Complexe de Carney

Le complexe de Carney provoque des changements de couleur dans la peau ainsi que l’apparition de grains de beauté (nævi) bleus et d’un type de tumeur spécifique appelé myxome dans la peau, les seins ou le cœur. Le complexe de Carney fait augmenter le risque d’apparition de tumeurs dans les glandes endocrines, comme le cancer de la thyroïde et le cancer de la glande surrénale, et de tumeurs de la gaine des nerfs. Le complexe de Carney est causé par une mutation du gène PRKAR1A.

Syndrome de Cowden

Le syndrome de Cowden est caractérisé par le développement de nombreux nodules, ou masses, non cancéreux semblables à une tumeur (hamartomes) dans la peau, les seins, la glande thyroïde, le côlon, l’intestin grêle et la bouche. Le syndrome de Cowden est causé par une mutation du gène PTEN, un gène suppresseur de tumeur. Ce syndrome accroît le risque de cancer du sein, de cancer de la thyroïde, de cancer de l’utérus, de cancer colorectal et de cancer du cerveau. Lorsqu’il y a mutation du gène PTEN dans certains types de cancer du cerveau, la maladie peut aussi être appelée syndrome de Lhermitte-Duclos.

Polypose adénomateuse familiale (PAF)

Le cancer du côlon est courant et survient chez près de 6 % de la population générale. Environ 1 % des cancers du côlon sont causés par un syndrome du cancer héréditaire appelé polypose adénomateuse familiale (PAF). La PAF est habituellement causée par une mutation du gène APC. La PAF est caractérisée par le développement de centaines ou de milliers de polypes adénomateux sur le revêtement interne(muqueuse) du côlon, du rectum, de l’intestin grêle et de l’estomac. Les personnes atteintes de PAF peuvent aussi avoir des dents anormales, des kystes à la mâchoire et des tumeurs qui apparaissent dans les muscles appelées tumeurs desmoïdes. La PAF est fortement liée au cancer colorectal et au cancer de l’intestin grêle. Elle accroît aussi le risque d’apparition des cancers de l’estomac, de la glande surrénale et de la thyroïde. Les personnes atteintes de PAF qui ne reçoivent pas de traitement développeront presque toujours un cancer.

La PAF est aussi liée à un autre gène appelé gène MYH. Deux exemplaires de cette mutation génétique (transmission autosomique récessive) sont nécessaires pour accroître le risque de cancer.

Syndrome du nævus dysplasique

Les personnes atteintes du syndrome du nævus dysplasique présentent de nombreux grains de beauté sur le corps (50 grains de beauté de plus que la moyenne des gens). Le syndrome du nævus dysplasique est causé par une mutation à un ou plusieurs gènes, dont le gène suppresseur de tumeur appelé p16. Les personnes atteintes du syndrome du nævus dysplasique risquent très fortement d’avoir un mélanome, qui est un type de cancer de la peau. Ce syndrome fait aussi augmenter le risque de mélanome de l'œil (un type de cancer de l'œil) et de cancer du pancréas. Le syndrome du nævus dysplasique est parfois appelé syndrome FAMMM (mélanomes atypiques multiples familiaux).

Anémie de Fanconi

L’anémie de Fanconi est une maladie génétique rare causée par des mutations des gènes FA. Ces gènes corrigent habituellement les erreurs commises lors de la copie de l'ADN pendant la division cellulaire. Les mutations des gènes FA affectent la moelle osseuse de sorte qu’elle ne peut pas fabriquer suffisamment de cellules saines comme les globules rouges, les globules blancs ou les plaquettes.

On diagnostique l’anémie de Fanconi plus souvent chez les enfants que chez les adultes. Plusieurs enfants atteints d’anémie de Fanconi naissent avec des anomalies aux mains et aux bras. Les personnes atteintes peuvent présenter des taches brunes sur la peau, être de petite taille à l’âge adulte, avoir une petite tête ou avoir de petits yeux. La maladie peut également causer des problèmes de cœur, de poumons, de reins, de tractus gastro-intestinal (GI) et de colonne vertébrale. L’anémie de Fanconi entraîne un risque plus élevé de syndromes myélodysplasiques (SMD), de cancer de la cavité buccale, de cancer de l’oropharynx et de leucémie myéloïde aiguë (LMA).

Syndrome de Gardner

Le syndrome de Gardner est associé à la polypose adénomateuse familiale (PAF). On observe chez les personnes atteintes du syndrome de Gardner la présence de nombreux polypes dans le côlon, mais aussi de tumeurs à l’extérieur du côlon. Tout comme la PAF, le syndrome de Gardner est causé par la mutation du gène APC. Les personnes atteintes du syndrome de Gardner risquent davantage d’être un jour atteintes du cancer colorectal, du sarcome des tissus mous et du cancer de la thyroïde.

Cancer héréditaire du sein et de l'ovaire

Le cancer du sein est courant; il survient chez 1 femme sur 8. Toutefois, environ 5 à 10 % seulement des femmes sont atteintes d’un cancer du sein en raison d’un syndrome du cancer héréditaire appelé cancer héréditaire du sein et de l'ovaire. Ce syndrome est causé par une mutation d’un ou de plusieurs gènes. Chez près de la moitié des personnes atteintes de ce syndrome, les gènes ayant muté sont les gènes BRCA1 ou BRCA2. Le cancer héréditaire du sein et de l'ovaire fait augmenter le risque d’apparition des cancers du sein, de l’ovaire, de la prostate, de la trompe de Fallope et du pancréas. Le risque d'être porteurs du gène BRCA muté est d'environ 2,5 % (près de 1 sur 40) chez les personnes de descendance juive ashkénaze. C'est beaucoup plus élevé que parmi la population générale.

Rétinoblastome héréditaire

Le rétinoblastome est un type de cancer de l’œil qui affecte les enfants. Le rétinoblastome héréditaire est causé par une mutation héréditaire du gène RB1 ou par une mutation du gène RB1 qui est survenue dans l’ovule ou le spermatozoïde avant la conception et qui est ensuite transmise à l’enfant. Les enfants atteints d'un rétinoblastome héréditaire ont habituellement un rétinoblastome dans les deux yeux, et ils présentent aussi un risque accru d’être atteints d’un cancer des os, d’un sarcome des tissus mous et d’un mélanome plus tard dans leur vie.

Syndrome de Li-Fraumeni

Le syndrome de Li-Fraumeni est causé par une mutation du gène suppresseur de tumeur p53 (TP53) ou du gène suppresseur de tumeur CHEK2. Normalement, ces gènes aident à prévenir le cancer en empêchant les cellules de croître et de se diviser trop rapidement.

Le syndrome de Li-Fraumeni accroît le risque d’apparition de plusieurs types de cancer, dont le sarcome des tissus mous, l'ostéosarcome (un type de cancer des os), la leucémie, le cancer du cerveau, le cancer de la glande surrénale et le cancer du sein. Ces cancers ont tendance à apparaître le plus souvent durant l’enfance, à l’exception du cancer du sein qui survient chez les jeunes adultes ou plus tard. Les personnes atteintes du syndrome de Li-Fraumeni ont parfois plus d’un type de cancer au cours de leur vie. Elles ont aussi tendance à être plus susceptibles d’avoir un cancer secondaire à la suite d’une radiothérapie, c’est pourquoi les médecins essaient d’éviter ce traitement lorsqu’ils le peuvent.

Syndrome de Lynch

Environ 2 à 3 % des cancers colorectaux sont causés par le syndrome de Lynch. Les personnes atteintes du syndrome de Lynch (aussi appelé cancer colorectal héréditaire sans polypose, ou HNPCC) sont porteuses d’une mutation dans l’un des 4 gènes qui corrigent normalement les erreurs commises lorsque l’ADN est copié pendant la division cellulaire. Ces gènes sont appelés gènes de réparation mésappariés.

Les personnes atteintes du syndrome de Lynch présentent un risque accru de cancer colorectal. Lorsque le cancer colorectal apparaît chez les personnes atteintes du syndrome de Lynch, il se manifeste habituellement avant l'âge de 50 ans. Le syndrome de Lynch fait aussi augmenter le risque de cancer de l'endomètre (un type de cancer de l’utérus) ainsi que le risque de cancers du pancréas, de l’ovaire, de l’estomac et de l'intestin grêle.

Néoplasie endocrinienne multiple (NEM)

La néoplasie endocrinienne multiple (NEM) affecte le système endocrinien. Les personnes atteintes de la NEM présentent souvent des tumeurs dans plus d’une glande endocrine. Il existe 2 types de NEM. La NEM de type 1 (NEM 1) est causée par une mutation du gène MEN1 et est liée au cancer de la glande surrénale, au cancer des îlots pancréatiques, au cancer de la parathyroïde et au cancer de l’hypophyse. Le premier signe de la NEM 1 est souvent un taux élevé de la parathormone dans le sang attribuable au cancer dans une ou plusieurs des glandes parathyroïdes. La NEM de type 2 (NEM 2) est causée par une mutation du gène RET et est associée au cancer de la thyroïde et au cancer de la parathyroïde ainsi qu’à un type de cancer de la glande surrénale appelé phéochromocytome. Certaines personnes atteintes de la NEM 2 peuvent être inhabituellement grandes et avoir des lèvres épaisses.

Neurofibromatose de type 1

La neurofibromatose de type 1 est causée par une mutation du gène NF1. Les personnes atteintes de neurofibromatose de type 1 ont des taches sur la peau d’une couleur différente du reste. Les taches peuvent être lisses ou surélevées et sont café au lait, soit allant de beige à brun foncé. Sur une peau plus claire, les taches sont de la couleur d’un café avec beaucoup de crème. Sur une peau plus foncée, elles peuvent être de la couleur d’un café noir bien fort.

La neurofibromatose de type 1 provoque aussi la formation de tumeurs (appelées neurofibromes) le long des nerfs. La plupart des tumeurs sont non cancéreuses, mais certaines d’entre elles peuvent devenir cancéreuses avec le temps. La neurofibromatose de type 1 accroît le risque d’apparition de plusieurs types de cancer, dont le cancer du cerveau, le cancer de la glande surrénale, le rhabdomyosarcome, le neuroblastome, les tumeurs neuroendocrines, le sarcome des tissus mous et la leucémie.

Syndrome de Peutz-Jeghers

Le syndrome de Peutz-Jeghers est causé par une mutation du gène STK11 (aussi appelé LKB1), un gène suppresseur de tumeur, et provoque la formation d’un très grand nombre de polypes dans le tube digestif. Ce syndrome provoque aussi la formation de taches foncées sur les lèvres, à l’intérieur de la bouche et sur d’autres muqueuses. Le syndrome de Peutz-Jeghers fait augmenter le risque de cancer colorectal ainsi que des cancers de l’estomac, du pancréas, de l'intestin grêle et du sein. Il accroît aussi le risque de blocage dans l’intestin (occlusion intestinale).

Syndrome de Turcot

Le syndrome de Turcot est associé au syndrome de Lynch et à la polypose adénomateuse familiale (PAF). On observe chez les personnes atteintes du syndrome de Turcot la présence de nombreux polypes dans le côlon. Le syndrome de Turcot est causé par une mutation du gène APC, MLH1 ou PMS2. Il accroît le risque d’apparition du cancer colorectal et du cancer du cerveau.

Maladie de von Hippel-Lindau (VHL)

La maladie de von Hippel-Lindau (VHL) est causée par une mutation du gène VHL, un gène suppresseur de tumeur. Les personnes atteintes de la maladie de VHL présentent des tumeurs et des kystes dans différentes parties du corps. Ces tumeurs portent le nom d’hémangioblastomes et sont formées de vaisseaux sanguins anormaux. Un hémangioblastome peut apparaître à l’arrière de l’oeil (rétine), au cerveau, à la colonne vertébrale et à d’autres organes. Ces tumeurs sont non cancéreuses, mais la maladie de VHL fait augmenter le risque de cancer du rein, de cancer du cerveau, d’un type de cancer de la glande surrénale appelé phéochromocytome et du cancer des îlots pancréatiques.

Syndrome de Werner

Le syndrome de Werner cause un vieillissement prématuré qui débute au cours de l’adolescence. Il est causé par une mutation du gène WRN. Les personnes atteintes de ce syndrome risquent davantage d’être un jour atteintes du cancer des os, d’un mélanome, du sarcome des tissus mous et du cancer de la thyroïde.

Syndrome de Wiskott-Aldrich

Le syndrome de Wiskott-Aldrich affecte les cellules sanguines et les cellules du système immunitaire. Les personnes atteintes de ce syndrome ont un moins grand nombre de plaquettes, ce qui peut engendrer des ecchymoses et des saignements plus facilement. Leur risque d'infection est également plus élevé parce que leurs cellules immunitaires (comme les lymphocytes T et les lymphocytes B) ne fonctionnent pas comme il se doit. Le syndrome de Wiskott-Aldrich accroît le risque de leucémie et de lymphome, et il est causé par des mutations du gène WAS.

Xeroderma pigmentosum (XP)

La xeroderma pigmentosum (XP) affecte la peau, l’empêchant de réparer les dommages causés par le soleil aussi bien que d’habitude. Une personne atteinte de XP a la peau plus sensible aux rayons ultraviolets (UV) issus du soleil. Elle risque aussi davantage d’avoir un mélanome et un cancer de la peau autre que le mélanome. La XP est liée à des mutations dans plusieurs gènes dont les gènes XPC, ERCC2 et POLH.

Pour plus d’information sur les troubles héréditaires et génétiques

Pour obtenir plus de renseignements sur ces troubles génétiques et héréditaires et sur d’autres qui font augmenter le risque de cancer, consultez les sites Web Genetics Home Reference ou GeneReviews.

Révision par les experts et références

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