L’histoire de Kim : Courage
[Musique]
[Texte intro] #kimskourage
cou•rage
force mentale ou morale pour s'aventurer, persévérer et résister au danger, à la peur ou à la difficulté
faire quelque chose qui effraie
Voix de Kim : Mon 56e anniversaire a commencé, comme beaucoup d'autres, par un traditionnel barbecue en famille. Après avoir débattu un peu avec mon fils de la bonne façon d'allumer un barbecue, je me suis retrouvée avec les cheveux légèrement brûlés. Pour essayer de me débarrasser de l'odeur, j'ai pris une douche. Et c'est là que j'ai remarqué la bosse dans mon sein. Je m'attendais à du chocolat. Au lieu de cela, j'ai eu un cancer.
Mon mari et moi venions tout juste de déménager dans un du parc Algonquin. Nos enfants maintenant adultes avaient quitté le nid et nous en étions à penser à la retraite. Ayant été travailleuse sociale pendant plus de 30 ans, j'avais eu la chance de côtoyer des enfants, des familles et des adultes d'un courage incroyable. Ces gens avaient surmonté des traumatismes, des maladies et des événements qui mettaient leur vie en danger, des situations sur lesquelles ils n'avaient aucune emprise.
Je ne m'étais jamais considérée comme courageuse jusqu'à ce que ma sœur décide de créer un réseau de soutien pour moi sur les médias sociaux, avec le mot-clic, #kimskourage. Je ne me sentais certainement pas très courageuse. J’avais tellement de questions. J'habitais à plus de 3 heures et demie de mon centre de cancérologie et à 5 heures de l'endroit où j'aurais à recevoir la radiothérapie. Comment allais-je me déplacer, comment ferais-je pour supporter l'absence de ma famille et de mes amis? Je me sentais effrayée, anxieuse et dépassée. Physiquement, j'avais confiance en mon oncologue et en mon équipe médicale. Émotionnellement, j'étais déboussolée. Je savais comment guider les autres lorsque leur santé mentale était mise à l'épreuve. Mais pour moi-même, j'étais absolument nulle. Au beau milieu d'une nuit sombre et froide, avant mon opération, je me suis inscrite à Cancer Connection et j'ai envoyé mon premier message.
Le joli son « bing » a retenti presque immédiatement. Je me souviens des mots : Bienvenue. Vous n'êtes pas seul. Ensuite, quelques phrases remplies de sagesse et d'encouragement. Il y avait là quelqu'un qui s'était senti comme moi et qui avait survécu. Tout à coup, j'ai senti naître en moi un peu de courage.
Je faisais partie de l'équipe soignante qui traitait mon cancer. Même si je vivais loin, sans aucun autre soutien social, je n'étais pas seule. Peu à peu, j'ai réalisé que le courage vient de l'intérieur de soi et du soutien des autres. En lisant d'autres messages sur le site, je me suis sentie inspirée et j'ai repris espoir.
Aujourd'hui, deux ans plus tard, ce que je dirais à la femme que j'étais à 56 ans, c'est que le cancer affecte aussi notre santé mentale. Je lui dirais qu'elle n'est pas seule. Vivre dans une communauté rurale ne signifie pas qu'on est déconnecté. Il y a du soutien autour, il s'agit de s'ouvrir et de l'accueillir.
Et en tant que mentor de la communauté, je dis la même chose chaque jour à une foule d'autres survivants du cancer. Nous avons tous du courage en nous; c'est en allant chercher du soutien ou des réponses à nos questions qu'on peut le faire grandir.
[Kim sonne le gong au centre d'oncologie]
Voix du supporter : Félicitations !
[Applaudissements]
Voix du supporter : Félicitations !
Voix du Kim : YAY ! La danse du bonheur ! Merci !
[Rires]
[Texte générique]
Récit numérique par Kim en partenariat avec la Société canadienne du cancer et Mike Lang Stories
Pour en savoir plus sur les programmes et services de la Société canadienne du cancer, visitez cancer.ca ou composez le 1 888 939-3333
La production de cette vidéo a été rendue possible grâce à la collaboration et au soutien financier du Partenariat canadien contre le cancer et de Santé Canada.
Les points de vue exprimés ici ne reflètent pas nécessairement ceux du Partenariat canadien contre le cancer et de Santé Canada.