Quand Don Baker a su que le cancer de la prostate dont il souffrait s’était propagé à ses ganglions lymphatiques, il avait deux options.
« Je pouvais soit rester en attente sous surveillance et voir si la maladie allait progresser, soit subir une radiothérapie de six semaines et demie à Vancouver », explique-t-il.
Le médecin de Don recommandait le traitement, mais le résidant de Pemberton, en Colombie-Britannique, hésitait à se rendre à Vancouver tous les jours pendant six semaines et demie pour recevoir le traitement, surtout en pleine pandémie de COVID‑19.
« Nous étions très inquiets parce que nous habitons loin de Vancouver, à environ deux heures de route de l’hôpital, dit Don. Il y a aussi le coût des hôtels et de la nourriture. C’est là qu’on nous a parlé de la maison d’hébergement Jean C. Barber de la Société canadienne du cancer. Nous avons évalué nos options, et c’est la solution qui nous a semblé la plus commode. »
Pendant l’été 2020, Don et son épouse Lee ont été accueillis à la maison d’hébergement, où le personnel a pris soin d’eux et s’est efforcé de suivre rigoureusement tous les protocoles nécessaires à cause de la COVID‑19. Ainsi, Don et Lee ont pu se sentir un peu plus rassurés durant leur séjour.
« Ils ont pris notre température tous les jours quand nous revenions de la clinique après ma séance de radiothérapie, ajoute Don. Je comprends que le succès d’un traitement contre le cancer repose en grande partie sur le matériel technique, mais ce sont les soins du personnel à la clinique et à la maison d’hébergement qui ont fait en sorte que notre parcours vers le rétablissement a été un succès. »
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