une seule jonquille sur un champ obscurci
Nouvelle

Mieux comprendre les cancers de l’utérus rares et agressifs

Dre Stephanie Lheureux, oncologue médicale et chercheuse

Grâce à ses donateurs, la Société canadienne du cancer (SCC) finance une nouvelle subvention visant à faire avancer la recherche sur les cancers de l’utérus rares et agressifs. Il s’agit d’une première étape importante en vue d’améliorer les résultats pour les personnes atteintes de ce type de cancer.

Le cancer de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez les femmes canadiennes, avec environ 21 diagnostics posés par jour. Le carcinosarcome utérin en est l’une des trois principales formes.

« Le carcinosarcome utérin est un type de cancer rare, mais très agressif, pour lequel il existe très peu d’options de traitement, explique la Dre Stephanie Lheureux, oncologue médicale et chercheuse ayant reçu la subvention de recherche de 180 000 $ de deux ans de la SCC. Mon équipe et moi étudions ce cancer peu fréquent dans l’espoir d’améliorer le taux de survie et la qualité de vie de nos futures patientes et de leurs proches. »

Grâce à l’appui de la SCC, la Dre Lheureux et son équipe mènent un projet ambitieux visant à étudier à fond la biologie du carcinosarcome utérin et à mieux comprendre ses origines. Ce cancer est souvent diagnostiqué à un stade avancé et ne répond pas aux traitements actuels, ce qui fait qu’il est très difficile à soigner. Comme il est rare, on en sait très peu sur son mécanisme de développement et sur les raisons pour lesquelles il résiste aux traitements conventionnels.

Pour pallier cette lacune, la Dre Lheureux et ses collègues se servent d’une banque unique d’échantillons tumoraux et sanguins prélevés sur des patientes atteintes d’un carcinosarcome utérin. Ils cherchent aussi des marqueurs d’ADN uniques dans le sang, qui pourraient être utilisés pour détecter ce type de cancer à un stade précoce, lorsque celui-ci est plus facile à traiter.

« Nous espérons que ces travaux nous permettront de comprendre les facteurs biologiques qui favorisent le développement, la progression et la métastase des tumeurs, et de découvrir de nouvelles cibles pour la mise au point de médicaments futurs, a indiqué la Dre Lheureux. Je suis reconnaissante à la SCC et à ses donateurs de cette occasion d’étudier en profondeur la biologie du carcinosarcome utérin. Nous nous engageons à utiliser ces fonds pour produire une recherche novatrice qui donnera de l’espoir à nos patientes. »

Une meilleure compréhension des mécanismes de formation et de développement du carcinosarcome utérin pourrait déboucher sur l’amélioration des stratégies de détection précoce et de traitement et ainsi aider les personnes atteintes de ce type de cancer à vivre plus longtemps.

Vous aimeriez contribuer au financement des chercheurs les plus brillants au Canada? En cette période des fêtes, offrez le Cadeau de la découverte en appui aux Subventions pour l’innovation de la SCC.